Cambrai : sauvée du suicide grâce à Facebook et aux pompiers
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Cambrai : sauvée du suicide grâce à Facebook et aux pompiers
C'est une amie de la victime qui a donné l'alerte. Le pompiers ont fait le nécessaire pour retrouver l'adresse.
Aussi contesté soit-il, il a tout de même quelques vertus, ce réseau social.
En témoigne l'épisode de cette Cambrésienne âgée d'une cinquantaine
d'années qui, si elle n'avait pas jeté un signal d'alarme sur le cyber
« mur » comme on jette une bouteille à la mer, aurait pu voir ses jours
en danger.
Facebook a contribué à la sauver. Mais aussi les pompiers. Car cette
fois-ci, ce ne sont pas les cybergendarmes qui ont retrouvé la trace de
l'éplorée. Mais les soldats du feu.
Flash-back jusqu'au 26 avril. Il est minuit et demi et le
téléphone des pompiers du centre de traitement de l'alerte (là où
convergent les appels 18 composés depuis le Cambrésis ou l'Avesnois)
retentit. L'équipe de garderécupère l'appel. À l'autre bout de la ligne,
une Cambrésienne inquiète. Elle est branchée sur facebook avec l'une de
ses amies résidante du quartier Martin-Martine. Cette même amie
laisserait entendre qu'elle est à deux doigts de « faire une bêtise ».
Les pompiers sont prêts à envoyer une ambulance, mais problème :
l'appelante n' a pas l'adresse de la victime, elle connaît uniquement
son nom de famille.
Un nom, mais pas d'adresse
Les pompiers entament alors des recherches sur les pages blanches, et
bingo, trouvent deux noms correspondant à celui de la Cambrésienne
putativement en danger : l'un est associé à un prénom masculin, l'autre à
un prénom féminin et indique les coordonnées postales du quartier
Martin-Martine.
Il faut agir vite. Les secours composent alors l'un des deux
numéros de téléphone indiqués : celui du frère, en fait, pour avoir
confirmation de l'adresse, mais ils tombent sur le répondeur. Dans le
même temps, une ambulance des sapeurs-pompiers cambrésiens est envoyée
quartier Martin-Martine, et les policiers sont sollicités. Après une
rapide enquête de voisinage, on retrouvera la quinquagénaire qui aura
avalé des substances médicamenteuses. Elle sera alors prise en charge et
transférée vers le centre hospitalier de Cambrai.
La « chance » de la victime dans cette affaire ? Outre d'avoir
de bons amis, c'est d'être dans l'annuaire. « Il est clair que si elle
n'avait pas figuré sur les pages blanches, cela aurait été nettement
plus compliqué et là, oui, les forces de l'ordre auraient dû intervenir
pour trouver l'adresse », explique-t-on.
Source : La voix du nord.
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