Les ambulanciers se forment à Ploërmel

Treize conférences se tiendront sur les trois jours de congrès avec des thèmes variés comme la conduite à tenir sur une scène de crime, la formation aux gestes et soin d'urgence, ou encore le psycho-traumatisme des soignants.

250 ambulanciers sont attendus à partir d'aujourd'hui au congrès de leur association nationale (Afash). L'occasion de faire le point sur leur profession dont la qualification est mal connue.

Pourquoi ? Comment ?

Pourquoi organiserun congrès à Ploërmel ?

Ambulancier Smur et aide-soignant à l'hôpital de Ploërmel, Bruno Ménoret est également secrétaire régional de l'Afash, l'Association française des ambulanciers Smur et hospitaliers à l'origine de ce rendez-vous. C'est à lui qu'a été confié l'organisation son congrès annuel. Il permettra ainsi de faire découvrir la ville à quelque 250 ambulanciers de toute la France. Mais le but du congrès n'est pas de faire du tourisme. Pendant trois jours, ils vont se former sur leur métier et s'informer sur ses évolutions.

De quoi y parlera-t-on ?

L'un des débats abordés sera la place des véhicules infirmiers des sapeurs-pompiers dans l'action de secours. Ces véhicules, différents des ambulances des pompiers, transportent un sapeur-pompier et une infirmière protocolée. Pour certains ambulanciers, ce nouveau type d'équipage prend la place de ceux du Smur qui sont eux composés d'un ambulancier, d'un infirmier et surtout d'un médecin. Dans le secteur, seul le centre de secours de Malestroit possède un véhicule infirmier et son utilisation (quand la présence d'un médecin ne s'impose pas) ne pose pas de problèmes aux ambulanciers, mais dans certains départements, ça se passe très mal. Le colonel Danion, médecin chef au Sdis 56 participera aux débats jeudi matin.

Qui sont les ambulanciers ?

La question fera débat, même la loi est ambiguë. Il n'y a pas forcément besoin de diplôme d'ambulancier pour conduire des ambulances. Ainsi, à l'hôpital de Ploërmel, on retrouve beaucoup d'aides-soignants aux volants d'ambulances. Mais les ambulanciers Smur, qui ont reçu une formation spécifique à la conduite, ne sont pas considérés comme personnel soignant eux, mais comme personnel technique, bien qu'ils interviennent sur le patient (aide au brancardage, levage, instrumentalisation, etc.). D'où une demande de reconnaissance de leur part comme personnel soignant.

Source : Ouest-France.